NOMS : Nimovitch; PRÉNOMS : Mila Ekaterina Eleonora; ÂGE : 20 ans et toutes ses dents; LIEU DE NAISSANCE : Croatie, enfin à l'époque c'était la Yougoslavie ; STATUT : libre comme l'air; ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle on va dire; ÉTUDES / EMPLOI : étudiante en langues étrangères; J'AIME PAS: ceux qui se croient au-dessus de tout, les hypocrites, les menteurs, les pots de colle, qu'on essaie de me dicter ma conduite; J'AIME : la liberté, l'alcool, n'en faire qu'à ma tête, mon frère; CONFRÉRIE : Dreamers ; CRÉDIT BANNIÈRE : tumblr;

Taking picture of you :

Mila fait partie de ces personnes qui ont du grandir trop vite, et aujourd'hui cela n'est pas sans séquelles. Quand vous la voyez, vous vous dites certainement qu'elle est heureuse ; elle a le sourire aux lèvres et les yeux qui brillent. Mais pour la jeune femme la vie n'est qu'un jeu, une mascarade où la comédie prône et où il est bien trop facile de se faire "bouffer". Cacher ses sentiments est devenu au fil du temps une habitude, elle tente de se protéger du mieux qu'elle le peut et cela inclut de se forger une carapace. Quitte à paraître froide de temps en temps, mais ça elle s'en contrefiche !
Au premier abord elle apparaît comme une personne forte, au caractère bien trempé. Sachez qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, qu'elle est susceptible et que si vous avez la malchance de lui faire du mal, vous le paierez cher ! C'est une vraie petite stratège, qui déborde d'imagination et qui fera tout pour arriver à ses fins - peu importe ceux ou celles qui se trouvent sur son chemin. On lui a appris à ne jamais baisser les bras et elle compte bien respecter cette éducation ! C'est à se demander après cette description où se cache sa sensibilité et tout ce qui fait une jeune femme de vingt ans. Il suffit de la connaître un peu pour deviner qu'elle est plus fragile qu'elle en a l'air, et qu'elle a besoin qu'on veille sur elle...
Au fond se cache une petite fille sensible, accro au romantisme et qui espère trouver quelqu'un qui pourra la comprendre et l'écouter - bien que la plupart du temps c'est Mila est là pour écouter les autres. Elle ne veut pas grand chose, juste être heureuse et en profiter ; c'est un peu ce que tout le monde cherche sur cette Terre. Mila est une jeune femme au caractère refoulé, on pourrait presque penser qu'elle a une double personnalité. Tout dépend d'avec qui elle se trouve. Elle sait être calme et douce avec son frère, arrogante et peste avec des gens qui l’insupportent ou juste être une jeune femme délurée de son âge lorsqu'elle sort.

Physiquement Mila n'a rien à envier aux mannequins.Son teint clair, ses yeux noisettes et ses cheveux bruns bouclés traduisent ses origines croates. Elle est tout simplement une jeune femme attirante, mais a dû mal à s'en rendre compte. Elle préfère passer inaperçue et a bien du mal à se mettre en valeur parfois - et pour cause elle se fiche éperdument du regard des autres.

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : par Kay' ; PSEUDO : bloody smile; ÂGE : sixteen ; PRÉSENCE : 6/7; SUR TON AVATAR : Nina Dobrev; TON PERSO C'EST : un scénario ; CODE DU RÈGLEMENT : ; UN PETIT COMMENTAIRE : Kawabounga ! ;

The pursuit of happiness :

Mon nom est Mila Ekaterina Eleonora Nivomitch, j'ai eu vingt ans en novembre dernier et je suis née à Dubrovnik, en Croatie. Cela faisait environ six ans que mes parents étaient ensemble lorsque je vins au monde, et ,on peut dire que leur histoire d'amour est assez typique. Ils se sont rencontrés par le biais de leur métier à l'époque ; elle était hôtesse de l'air ,reconvertie plus tard en secrétaire pour s'occuper de ses enfants, et mon père était pilote. J'ai d'ailleurs oublié de vous préciser que je suis leur second enfant, ben oui j'ai un grand frère, Aleksandar ! Je peux aussi affirmer que je n'ai pas vraiment été désiré ... Mes parents m'ont longtemps considéré comme une erreur et avec le recul je comprends. Ils avaient déjà du mal à s'occuper d'Aleks et être présents pour lui, ils savaient pertinemment qu'ils ne pourraient pas m'accorder davantage de temps. A l'époque les moyens de manquaient pas ; ils auraient pu m'abandonner, me faire adopter ou ma mère aurait pu tout simplement se faire avorter, mais ils ne l'ont pas fait. Ils aimaient cette petite fille qui grandissait dans le ventre de ma mère... Cependant des peu de souvenirs de ma tendre enfance qu'il me reste, je me rappelle d'une mère souriante et omniprésente, d'éclats de rires et de l'absence de mon géniteur...


Je n'avais que deux ans quand la guerre commença. Il ne m'en reste que très peu de souvenirs et c'est plutôt bien pour moi. A ce moment étrangement, maman ne nous quitta plus. Je compris bien plus tard en m'informant dans les journaux, que Dubrovnik avait été encerclé et qu'il nous était impossible de quitter nos foyers. Tous les soirs nous dormions avec elle, dans le lit parental ,et ses berceuses couvraient tant bien que mal le bruit sourd des bombardements. Aleks prenait quant à lui, son rôle de grand frère très à cœur. Jamais il ne me laissait seul, d'après maman. Bien que nous n'ayons que deux ans de différence d'âge, il était toujours là pour moi. Il me prenait dans ses bras quand les bombes me faisaient pleurer, ou tout simplement quand je trébuchais.
Je ne sais pas exactement combien de temps tout cela dura, mais durant tout l'enfermement nous n'avions eu aucunes nouvelles de mon père. Je peinais même à me rappeler ses traits, sa voix ou encore quand il était parti. A l'époque j'étais trop jeune pour comprendre qu'il ne reviendrait pas... Maman, pour nous rassurer, nous racontait qu'il faisait juste un très long voyage et chaque jour elle ajoutait une anecdote ou un souvenir, pour cultiver son image. Je pense que pour elle, c'était manière de ne pas sombrer et de garder espoir. Je n'ose pas imaginer ce qu'elle a vécut. Vivre plusieurs mois, voire des années sans l'homme qu'on aime doit être épouvantable... Puis une nuit, j'ai dormi seule avec mon frère. Maman passa cette même nuit à pleurer, à aller de pièces en pièces pour arracher des bouts de papiers. Le lendemain elle nous annonça d'une voix tremblante que jamais nous ne reverrions notre géniteur.


Quelques moi après la fin de la guerre nous déménagions très loin. Certainement parce que tout en Croatie rappelait à maman mon père. Elle m'avoua qu'aller en Italie avait toujours été un de ses rêves, et qu'ici elle était certaine que nous aurions une vie meilleure. En y repensant je me demande quand même comment nous avons fait pour atterrir à Naples. Heureusement nous étions jeunes et apprendre cette nouvelle langue fut aisé, ainsi que l'intégration. Notre vie paraissait alors bien paisible par rapport à Dubrovnik, les cultures étaient d'ailleurs si différentes... Notre mère fut bien évidemment moins présente, étant donné qu'elle avait deux enfants à charge mais elle faisait son possible pour rentrer le soir, nous embrasser, parler de nos journées respectives et parfois même regarder un film. Je ne me souviens pas de moments plus heureux que lorsque nous étions en Italie.
Cet emménagement a d'ailleurs permis à mon frère et moi-même de nous rapprocher encore plus ! Nous étions comme des jumeaux, toujours collés l'un à l'autre : une relation totalement fusionnelle, et ce encore plus durant notre adolescence. Il se sentait obligé de veiller sur moi et de me protéger quitte à être parfois étouffant, mais j'étais sans doute pire que lui. Nous avions les mêmes "fréquentations" et je dois avouer que ce n'était pas de tout repos. J'étais pire que lui, parfois même je m'immisçais dans ses relations avec certaines filles - en réalité dans toutes ses relations ! Et lui ne se gênait pas pour en faire de même d'ailleurs... Vivre à Naples était enivrant, personne ne nous surveillait et nous devions nous construire tout seul. Aucune limite ne nous était imposée et je n'en faisais qu'à ma tête !



A 16 ans, ma vie était parfaite ! J'étais une adolescente délurée que personne ne pouvait arrêtée - mon frère commençait à perdre son influence sur moi. Je vivais d'excès en tout genre et j'adorais ça ! Ma vie était trop parfaite.... tellement que tout se cassa la figure lorsque nous fumes convoqués au bureau du proviseur de notre très cher lycée. Il nous annonça avec la plus grande compassion que notre mère était décédée dans un crash aérien... Décidément les avions et elle étaient plus qu'étroitement liés. Bien que ce fut un coup dur pour nous, je ne pleurais pas - j'en étais incapable désormais. Aleks décida de tout prendre en charge, étant donné qu'il était majeur... Il aurait pu partir et m'abandonner mais il m'aimait trop pour ça... Pendant ce temps, je noyais ma peine et mon désespoir dans l'alcool ....
C'est d'ailleurs dans un bar que je rencontrais Aaron. Un homme à ce stade dans ma vie n'était pas trop recommandé... Il avait passé sa soirée à me regarder siroter mes cocktails et avait même tenté une approche, que j'avais méchamment éconduite en l'insultant. Je n'étais pas très docile à cette époque. Ce fut cependant lui, qui à la fermeture du bar avec l'accord du propriétaire me reconduisit chez moi, saoule. Je n'étais pas sous mon meilleur jour mais cet homme là s'en fichait, il secourait les demoiselles en détresses d'après lui ! Il ne faisait d'ailleurs pas partie des connaissances de mon frère et avait des habitudes d'occidentaux. Du à son italien très approximatif, je le pensais français ou encore anglais. Au fil des soirs, car oui durant plus d'un mois il vint dans le bar ou il m'avait trouvé, et après des remerciements nous devinrent amis. Il m'avoua qu'il était anglais et c'est ainsi que je perfectionnais à mon tour cette langue grâce à lui. Il était l'épaule sur laquelle je pleurais, mon confident, mon meilleur ami. Tandis que je m'ouvrais à lui, je me fermais à Aleks et il ne faisait rien. Il devait certainement penser que j'étais toujours en plein deuil. Aaron passa rapidement du statut de confident à celui d'amant. Avec lui, je me sentais entière et il était l'un des seuls capable de me calmer... Je continuais cette relation pendant plusieurs mois en secret de mon frère, qui m'aurait empêché de le voir, et un jour il m’annonça qu'il repartait pour l'Angleterre et qu'il m'emmenait avec lui. J'étais proche de ma majorité à ce moment, et totalement amoureuse j'acceptais. Mais la pire épreuve restait de l'annoncer à mon frère. Je savais que sa réaction ne serait pas tendre, qu'il aillait mal réagir et m'en vouloir mais il ne m'empêcherait pas de partir. Ce fut un des choix les plus durs de ma vie mais j'étais persuadée de bien faire.


Je partais quelques jours plus tard et dans le but de ne pas me retourner. Aaron était devenu ma priorité et ma nouvelle vie à Londres allait tout changer. Je découvrais peu à peu son monde et son argent... Je me suis même inscrite dans une école prestigieuse pour y étudier les langues ! J'étais déjà trilingue, il fallait que j'en profite ! J'étais désormais une jeune femme modèle, qui ne sortait plus. J'avais changé du tout au tout et la naïveté des premiers mois se dissipa bien vite... Je découvrais six mois après mon emménagement qu'il me trompait avec une de ses ex, mon bonheur se brisa. Je quittais alors la ville pour Saint-Pétersbourg ou il m'était possible de poursuivre mon parcours scolaire... Bien évidemment durant tout ce temps j'avais envoyé quelques lettres, mails à Aleks ou je me contentais de banalités. Je ne voulais pas qu'il sache que ma vie avait tournée au fiasco et qu'il me retrouve... Il ne devait pas abandonner sa vie pour moi, je comptais d'ailleurs faire un petit tout par Naples pour mon retour... Mais avant tout Saint-Pétersbourg allait être mon nouveau départ...