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 « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. »

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Ritsuka S. Miyazaki
IDENTITY CARD

« Ritsuka S. Miyazaki »
Masculin
→ NOMS COMPLETS : Ritsuka Seiichi Miyazaki
→ ÂGE : 19 ans
→ PAPIERS : 70
→ LIEU DE RÉSIDENCE : Moskovski
→ SITUATION : Gay célibataire .
→ BOULOT : Chanteur de bar



MessageSujet: « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. »   « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. » EmptyMar 6 Mar - 21:37

Spoiler:


    Aujourd'hui, ça devait être ma journée de repos. Je dis bien devrait, parce que même quand je suis soit disant en repos, j'ai des tonnes de choses pénibles a faire. Moi qui pensait que je pourrais dormir un peu plus longtemps, c'est loupé. A six heures tapantes j'entends mon père faire du boucan dans la maison. Je dois vite me lever pour l'empêcher d'utiliser le couteau à pain de la cuisine. Et pas sur du pain, mais sur son bras. Je lui prends le couteau des main et le range dans un tiroir que j'avais juré avoir fermé à clef la veille. Depuis qu'il est dépressif et que ses envies suicidaires sont de plus en plus fréquentes, je dois enfermer à clef tout ce qui est couteau, lames de rasoir, ciseaux, bref tout ce avec quoi il pourrait mettre fin à ses jours. Et je ne peux pas le laisser faire ça, car même si je sais qu'il n'est pas mon père biologique, que ma mère l'a épousé de force, je l'aime quand même car il m'a élevé comme son vrai fils. En même temps, il n'a jamais su que je n'étais pas son propre sang...

    Après l'avoir donc sauvé une énième fois, je le fais asseoir à table en lui disant d'attendre son petit déjeuner. Il me regarde sans rien dire et baisse la tête, comme un enfant pris en faute. Il est devenu un vrai légume depuis l'assassinat de maman. Il a perdu son boulot, son sourire, ses yeux pétillants et plein d'étoiles quand il la regardait danser. Il a perdu son âme. Pendant que le café chauffe, je vais allumer de l'encens parfumé à la pomme, maman veillait toujours à ce qu'il y en ai un qui brûle constamment à la maison. Et je sais que sentir ce parfum fait du bien à mon père. D'ailleurs, ça se voit sur son visage, il se détend un peu plus. J'en profite pour les donner ses médicaments et un verre d'eau. Comme un automate, il va les avaler et finir le verre. Je lui prépare son petit déjeuner et le mien. Je ne peux pas le laisser manger tout seul, il serait capable de s'étouffer avec ses tartines. Quand je le regarde, je vois encore la flamme de son amour pour maman qui brille. Certes, elle n'est pas aussi belle qu'avant mais elle est encore là et je sais pas pourquoi, je suis encore persuadé qu'un jour, je me lèverais un matin et papa sera debout dans la cuisine, souriant, me sortant une blague vaseuse sur mes cheveux tout emmêlés, peut-être même qu'il reprendra un boulot et qu'il repartira sur de bonnes bases... Mais ça c'est juste ma fâcheuse tendance à toujours être trop optimiste. J'y peux rien, je suis né comme ça.

    L'après midi, il a fallu que je fasse sortir mon père de chez nous. C'est un exercice que je redoute car papa n'aime pas du tout sortir, comme si le monde extérieur était pour lui la chose la plus effrayante au monde. C'est vrai que dehors c'est pas forcément beau, mais c'est pas tout noir non plus ! Pour moi, il y a toujours de belles couleurs tout autour de nous, il faut juste savoir les trouver et les mettre en valeur, relèguer à l'arrière plan les couleurs sombres comme le noir et le gris. Ce sont des couleurs tristes, et j'aime pas la tristesse, moi j'veux voir les gens rire et être heureux même si je sais au fond de moi que je peux pas donner du bonheur à tout le monde. Dans la salle d'attente du médecin, je vous dis pas les têtes que les autres patients tiraient en voyant Sôbi, mon petit rat albinos, qui se baladait sur mes épaules. Je ne me sépare quasi jamais de lui. Il est mon seul point d'encrage dans ce monde qui ne cesse de changer, de tourner, de bouger à toute allure. Le médecin n'aime pas me recevoir avec papa, parce qu'il a peur des rongeurs et que je lui impose le mien. Et soit disant c'est pas hygiénique, mais Sô-Chan est très propre ! Tous les soirs je le lave correctement. Je suis certainement fou, direz vous, mais je suis comme ça. On m'aime entier ou on me déteste, avec moi c'est tout ou rien.

    […]

    A journée de folie, nuit de folie ! C'est toujours ce que je me dis. Je travaille peut-être demain, mais je n'ai pas pu résister à l'invitation d'une amie à moi. Elle fait une sortie en boîte avec des amis à elle et elle a pensé que j'aurais besoin de me changer les idées. Et elle a très bien pensé ! Le seul hic, c'est que cette fois je ne pourrais réellement pas prendre Sô-Chan avec moi. J'ai trop peur de le perdre à travers la foule. Et puis, si jamais un beau p'tit mec croise ma route, je veux être à mon aise pour jouer de mes charmes. Je me suis donc fait le plus beau possible pour ce soir. J'ai mis un slim blanc qui mettait bien en valeur mon petit postérieur ( et en plus je fais des rimes, si c'est pas beau ça! ), et un marcel un peu large de couleur rose flash. Quelques bijoux pour assortir le tout, un peu de maquillage, un coup de lisseur sur mes cheveux blonds et c'est partit pour une folle nuit ! J'ai laissé mon père sous la garde de notre voisine de palier, c'est une infirmière à la retraite mais elle m'aime bien et elle sait que j'ai pas la vie facile, donc dès qu'elle le peut elle m'aide, en me faisant de bons gâteaux au chocolat le soir quand je rentre, ou par exemple en gardant mon père la nuit quand je dois travailler ou que je sors. C'est vraiment une gentille dame. Je retrouve toute la bande devant un bar branché qui fait aussi office de boîte de nuit de temps en temps. Après que l'on soit entré dans l'établissement, et alors que la musique assourdissait nos oreilles, on commence par s'installer à une table et on commande une première tournée. Je commence par prendre une vodka cul-sec, c'est ce qu'il y a de mieux pour commencer la soirée.

    L'ambiance est bonne enfant et festive. On rit de vraiment n'importe quoi, on se fait des délires qui sonnent pas très catholiques, bref on vit notre vie d'adolescents pas matures du tout. Entre deux éclats de rire, je jette des coups d'oeil aux personnes présentes. Le bar n'est pas réputé pour être un bar totalement gay, mais j'ai mes habitudes ici et je sais donc que lorsqu'il y a des soirées comme celle-ci, le nombre de gay ultra mignon triple. Certains se voient à l'oeil nu, comme moi par exemple, mais pour d'autres il faut fouiller plus en profondeur. J'en repère quelques uns plutôt mignons. Puis mon regard accroche un gars vraiment pire que charmant, une vraie bombe sexuelle ambulante. Grand et brun, visiblement bien musclé mais pas trop, tout à fait mon genre. Je prends la bouteille de vodka sur la table et bois directement quelques gorgées au goulot, sous les encouragements des autres. L'alcool me brûle la gorge et un sentiment de totale euphorie et de confiance m'envahit. Je suis fin prêt pour la piste de danse, vers laquelle je me dirige d'un pas plutôt sûr de moi. Le regard du beau brun accroche le mien. Je luis souris, lui fait un clin d'oeil avant de me diriger vers un podium où se trouve une barre de fer. J'ai déjà fait ça plusieurs fois, et j'adore ça. J'y grimpe dessus, faisant descendre la petite minette à moitié à poil qui y trônait et prends sa place, entamant un déhanché en rythme avec les basses du Dj.
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Zakhar M. Levine
IDENTITY CARD

« Zakhar M. Levine »
Masculin
→ NOMS COMPLETS : Zakhar Maksim Levine.
→ ÂGE : 22 ans.
→ PAPIERS : 528
→ LIEU DE RÉSIDENCE : Vassilievski, le squat.
→ SITUATION : en relation libre avec ma main droite.
→ BOULOT : boss d'une multinationale de dealers. 8D



MessageSujet: Re: « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. »   « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. » EmptySam 10 Mar - 15:41

Zakhar Ҩ Ritsuka
« Seems like he is choosing to believe, even when he is faking.
It always feels like I am waiting for something »




Zakhar avait quitté le squat dès que le soir avait commencé à s’installer. La nuit tombait vite en hiver, et avec elle venait le froid, mordant, terrible, qui venait griffer sa peau peu importe le nombre d’épaisseurs de vêtement qu’il essayait de lui opposer. C’était pour cette raison qu’il partait toujours bosser plus tôt en cette saison, parce qui disait commencer plus tôt disait surtout finir plus tôt. De toute façon, après trois heures du matin, les clients se faisaient rares. Ils étaient trop frileux, trop fainéants pour mettre leur nez dehors à un moment pareil. Seuls les plus camés d’entre eux se montraient encore. Ils erraient dans les rues jusqu’aux première lueurs du jour, trainant leur carcasse de trottoir en trottoir, n’étant même plus capable de ressentir le froid ou la fatigue. Zak frémit en les imaginant. Il en avait rencontré, - et fournit -, des centaines, et avait parfois la sensation de contribuer à leur agonie, à leur paver le chemin vers une mort brutale et douloureuse. Mais ce sentiment ne durait jamais bien longtemps : du moment qu’il avait des clients, il était content, peu importe s’ils se retrouvaient la tête dans le caniveau le lendemain matin, chacun sa merde, après tout. La seule chose qu’il redoutait, c’était d’un jour finir comme eux : une épave, un déchet humain. Il faisait attention à ce qu’il prenait. Alexei lui avait dit un jour : « vend l’héro, mais n’y touche jamais. », et quatre ans après, Zakhar suivait toujours ses conseils. Ce mec avait une force mentale hors du commun : quelles que soient les cochonneries qu’il envoyait dans son organisme, il restait toujours maitre de son corps et de son esprit : il avait décidé de ne pas être dépendant, alors il ne l’était pas. Zakhar n’était pas aussi fort, ça Alex l’avait bien comprit, c’est pour ça qu’il le mettait en garde. Zak secoua la tête pour chasser les souvenirs qui déferlaient sur lui. Il ne pensait pas souvent à Alexei parce qu’il avait apprit à survivre tout seul, il n’avait plus besoin de lui depuis longtemps, mais il lui manquait parfois.

Il n’avait pas eu le temps de travailler bien longtemps. Deux heures à peine après qu’il se soit installé, -dos contre le mur derrière un hangar désaffecté, clope au bec -, une voiture de police passa une rue plus haut seulement, sirènes hurlantes. Aucun flic ne vint mettre son nez dans ses affaires pourtant, mais leur simple passage fit déguerpir tout le monde. Zakhar ne se fit pas prier et fila en même temps que ses clients, disparaissant dans l’obscurité des ruelles qu’il connaissait comme sa poche. Il était sans doute trop méfiant, mais préférait ne pas prendre de risques. Il n’avait pas le moindre papier d’identité, rien du tout, et les prisons russes étaient le dernier endroit sur terre où il avait envie de se retrouver. Néanmoins, il semblait que les forces de l’ordre n’osaient pas vraiment s’aventurer dans les rues de Vassilievski. C’était pourtant le quartier où le taux de criminalité était le plus élevé, l’endroit où la misère et la pauvreté te prenait à la gorge, mais c’était là qu’il y avait le moins de flics. Sans doute avaient-ils peur. C’était aussi bien comme ça : il y avait bien assez de journalistes et d’entrepreneurs avides qui rodaient autour du squat, alors si la police pouvait rester en dehors, c’était très bien.

Zakhar rentra au squat plutôt bredouille. Il traversa le hall presque désert à grandes enjambées et monta quatre à quatre les escaliers avant de rejoindre le quatrième étage et les chambres. Il poussa une porte et entra dans une pièce dont le sol était jonché de matelas et d’affaires éparpillées. Ses ‘colocataires’ étaient absents. Tous les habitants vaquaient à leurs occupation, Zak était un des rares à être à l’intérieur. Il se laissa tomber sur son matelas, posant ses coudes sur ses genoux tandis que son chien venait se coucher à ses pieds, la langue pendante. Le brun resta immobile une seconde puis se pencha et attrapa une bouteille de vodka déjà entamée qu’il avait dissimulé près du mur. Portant le goulot à ses lèvres, il en prit une longue gorgée, les paupières mi-closes, savourant l’effet de chaleur instantanée que cela lui procurait. Il commença rapidement à s’ennuyer : il était tout seul, la soirée était foutue. Il secoua la tête. Il était hors de question qu’il reste assis sur son matelas toute la nuit à se morfondre avec sa vodka. Après un dernier coup, il remit la bouteille à sa place, se leva et chercha quelque chose de propre à se mettre : il ne rentrerait nulle part avec son vieux sweat trop large. Fouillant dans son sac, il en sortit un haut à manches longues blanc et noir qu’il secoua pour le défroisser. Zakhar retira son pull, son t-shirt et frissonna lorsque le métal froid de ses colliers entra en contact avec sa peau nue. Il en portait une bonne demi-douzaine, allant des plaques militaires au sautoir en forme de cœur, en passant par la simple chaine en argent. Certains étaient des cadeaux, d’autres des ‘butins’. Il se rhabilla rapidement, enfila une veste, donna de l’eau à son chien et quitta la chambre.

Ses pas le portèrent jusqu’à un établissement au croisement de deux rues de Primorski. Il poussa la porte et alla directement s’installer au bar avant de commander un whisky. Le jeune homme parcouru la salle du regard. Il connaissait assez bien l’endroit pour avoir de nombreuses fois envoyé Poppy y vendre sa came. Pendant un instant, il se surprit à chercher Lex des yeux puis il se ravisa : ce n’était pas leur bar habituel. Il y avait quelques temps déjà qu’il ne l’avait plus croisé, peut-être avait il été rattrapé par ses merdes et croupissait six pieds sous terre à cette heure. Zak vide son whisky d’une traite et en commanda un second avant de tirer son paquet de cigarettes de sa poche. Bien qu’il en mourût d’envie, il savait qu’il ne pourrait pas fumer à l’intérieur. Ce n’était de toute façon pas ce qu’il avait l’intention de faire. Il fouilla le fond du paquet et en sortit une petite pilule bleue. Il rangeait toujours sa ‘réserve personnelle’ avec ses clopes. Il profita du fait que le serveur ait le dos tourné pour l’avaler avec une rasade d’alcool et se leva pour rejoindre le milieu de la salle. Il se sentit tout de suite mieux, plus à l’aise. La musique lui sembla plus forte et sans vraiment s’en rendre compte, il se retrouva au milieu de la foule à danser doucement, suivant le mouvement général. Son regard croisa celui d’un jeune homme qui venait de faire descendre la danseuse sur la barre pour prendre sa place. Zakhar le suivit des yeux pendant un moment, fasciné par le rose vif qui attirait son œil, se demandant un instant s’il n’était pas entrain d’halluciner tant les couleurs lui paraissaient floues et irréelles

fiche par century sex.

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Ritsuka S. Miyazaki
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« Ritsuka S. Miyazaki »
Masculin
→ NOMS COMPLETS : Ritsuka Seiichi Miyazaki
→ ÂGE : 19 ans
→ PAPIERS : 70
→ LIEU DE RÉSIDENCE : Moskovski
→ SITUATION : Gay célibataire .
→ BOULOT : Chanteur de bar



MessageSujet: Re: « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. »   « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. » EmptySam 17 Mar - 17:45


    Si il y a quelque chose que je savais plus que n'importe quoi, c'est que la vie est fragile, trop courte et surtout que c'est une belle saloperie. C'est surtout quand je vois mon père que j'y pense. Lui qui aura aimé ma mère plus que n'importe quel autre homme ( hormis bien sûr son amant ) alors que son amour n'était pas réciproque se retrouve dépressif et suicidaire, une vulgaire loque. Alors j'ai appris quelque chose, comme une maxime qui me trotte en permanence dans la tête, me harcelant sans répis : "La vie est une salope, baise la avant qu'elle ne te baise." Alors c'est ce que je fais. J'en profite autant que je peux, malgré toutes les obligations que j'ai, malgré toutes les responsabilités qui pèsent lourdement sur mes épaules d'adolescent de seulement 19ans. Et pourtant, j'arrivais à tout supporter. Je restais fort, je me montrais fort. Même si la nuit je craquait souvent, pleurant toutes les larmes de mon corps jusqu'à l'épuisement, parce qu'il y a des soirs où je n'en peux tout simplement plus. Des soirs où j'aimerais tout raccrocher, m'ouvrir les veines et m'en aller. Je ne sais pas ce qui m'empêche de franchir ce cap glauque, je n'en ai foutrement aucune idée, mais je vis avec. Peut-être que c'est l'espoir de voir mon père aller mieux un jour.

    Ce soir je voulais tout oublier, et aller en boîte, danser et boire seraient certainement les meilleurs moyens pour y parvenir. Je n'ai jamais touché à la drogue et je n'y toucherais certainement jamais. J'ai entendu tellement de merde là dessus que ça me donne vraiment pas envie d'essayer. Me rendre dépendant à un truc qui ne ferait que m'endetter, manquerait plus que ça pour complèter le pitoyable tableau que je fais. Et j'ai pas non plus envie de me bousiller la santé. J'ai pitié des gars que je vois parfois rôder dans les rues pour deux grammes de leur coke, j'arrive pas à comprendre comment ils peuvent en arriver là uniquement parce que, soit disant, ça serait pour eux un moyen d'évasion. J'en ai un bien à moi de moyen d'évasion et il marche même très bien ! C'est justement boire de la vodka pure, sentir la chaude brûlure le long de ma gorge et me lancer sur la piste au milieu des autres, tout en draguant de charmante créature de la gente masculine au passage.

    La fille que je pousse du podium était déjà à moitié nue, il lui restait qu'un micro short et son soutient gorge. Quelle horreur, je serais elle j'aurais honte de moi. Elle atterit dans les bras de deux gars qui bavaient littéralement en la voyant se trémousser de façon si obscène juste sous leurs yeux. Elle se tourne vers moi, je la regarde avec un grand sourire et lui fait un "Fuck" magistral alors qu'elle s'éloigne dans la foule. Ah, mademoiselle est vexée car elle s'est faite virée misérablement par un p'tit gay ! J'aime ça. Bah qu'elle soit vexée cette pauvre fille, elle est con c'est tout. Je me déhanche au rythme de la musique contre la bar de fer froide, ondulant mon bassin comme je sais si bien le faire. J'avais hérité de la souplessse et la grâce de ma mère pour la danse. Ces mouvements ne me demandaient aucun effort, ils étaient naturels pour moi.

    Je vois un premier mec arriver vers moi, me lançant un regard brûlant, une bouteille de vodka à la main. Il me sourit, du genre carnassier qui a la dalle, et s'appuie sur le podium juste devant moi. Je me baisse à son niveau et prends sa bouteille. Je me redresse en la levant au dessus de lui alors qu'il ouvre la bouche pour que je la lui verse directement dedans. Je souris, amusé, et commence par me servir moi même en buvant une gorgée ou deux. Il me regarde avec de grands yeux, mais je le rassure d'un clin d'oeil avant de faire glisser mon doigt sur le goulot pour récupérer quelques gouttes d'alcool. Je mène mon doigt à mes lèvres pour le lécher, exposant bien mon piercing à la langue aux regards de tous. J'entends des sifflements, visiblement je plais beaucoup à certains. Et je me décide enfin à abreuver le gars à mes pieds. Je lui rends sa bouteille alors qu'il me sourit, tout heureux et assez excité vu la lueur de désir que je vois dans ses orbes d'un bleu à en faire tomber plus d'une.

    En continuant de me déhancher de plus en plus sensuellement et d'aguicher plusieurs gars, je repère de nouveau mon beau brun de tout à l'heure au milieu de la foule. Je ne le lâche pas des yeux jusqu'à ce que nos regards se croisent de nouveau. Je lui fais mon sourire le plus charmeur et l'invite d'un signe à se rapprocher du podium. Il est tellement mignon celui là que je n'hésiterais pas à en faire mon prochain amant d'un soir. J'en ai déjà eu quelques uns, mais je les choisis toujours avec soin, ne laissant pas les premiers venus passer entre mes jambes. Je sens alors quelqu'un me tapoter le mollet pour attirer mon attention. En baissant les yeux je vois une fille de mes groupe d'amis qui me tends une nouvelle bouteille. Je lui souris et me baisse pour récupérer la boisson, la remerciant d'un baiser sur la joue. Je me remets debout en poussant éxagérement mon fessier contre la barre métallique. Je bois de nouveau au goulot, fixant mon beau brun dans les yeux, avant de me passer la langue sur les lèvres sans le lâcher du regard.
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Zakhar M. Levine
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« Zakhar M. Levine »
Masculin
→ NOMS COMPLETS : Zakhar Maksim Levine.
→ ÂGE : 22 ans.
→ PAPIERS : 528
→ LIEU DE RÉSIDENCE : Vassilievski, le squat.
→ SITUATION : en relation libre avec ma main droite.
→ BOULOT : boss d'une multinationale de dealers. 8D



MessageSujet: Re: « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. »   « Shall we dance together tonight? - I don't know, but we'll hate each other. » EmptySam 17 Mar - 21:44

Zakhar se laissa emporter par les mouvements de foule qui le poussèrent vers la droite de la salle. Tandis qu’il s’éloignait du podium, il perdit de vue le type au débardeur rose qui s’y déhanchait. Un effet de l’ecsta qu’il avait prit, sans doute, mais la couleur lui était apparue tellement vive qu’il n’était pas parvenu à en arracher ses pupilles dilatées avant que d’autres danseurs ne le bouscule et le force à tourner la tête. Et puis il l’oublia aussi rapidement qu’il l’avait vu et se laissa bercer par le rythme de la musique, les bras légèrement écartés et les yeux mi-clos. Quelques filles un peu soules vinrent se coller à lui, se frottant contre son torse tel un chat qui marquerait son territoire, mais elles se lassaient vite en voyant que le brun ne leur accordait pas la moindre attention. Certains hommes venaient également s’y essayer, mais, aspirés par la foule, ils ne restaient jamais suffisamment longtemps pour que Zak ai le temps de décider si oui ou non il envisageait quoi que ce soit avec l’un d’eux. Zakhar n’était généralement ni trop sélectif, ni trop difficile dans ce genre de situation. Peu importe ce qu’on pouvait en dire, c’était un mec avant tout, du moment qu’il tirait son coup il était satisfait. C’était un adepte des parties de jambe en l’air rapides dans les toilettes d’un bar ou au détour d’une ruelle, surtout que même ces endroits offraient plus d’intimité que le squat dans lequel il vivait, et parce qu’il n’avait jamais eu quoi que ce soit se rapprochant suffisamment d’une ‘relation’ pour avoir l’occasion de visiter d’autres lieux. Ça lui allait comme ça, il était bien trop immature pour tenir un couple, trop égoïste aussi. Excellent ami, très mauvais amant, il n’était ni spécialement romantique, ni spécialement fidèle. La seule histoire qu’il avait eue de toute son existence remontait à Alex, au moins quatre ans auparavant, et ils n’avaient rien d’un couple. C’était plus comme un plan cul régulier, avec lequel il prenait le temps de discuter, et qu’il aimait plus que les autres.

La foule le ramena jusqu’au devant de la scène, presque collé au podium. Zak leva la tête et son regard croisa à nouveau celui du jeune homme qui le fixait visiblement depuis quelques instants et qui ne laissait aucunement planer le doute sur ses penchants. D’une certaine manière, Zakhar s’irritait facilement de ce genre d’énergumène : il ne saisissait pas le besoin que certains semblaient avoir d’étaler ouvertement leurs préférences sexuelles. Lui n’en avait jamais fait tout un plat, et avec qui il couchait, cela ne regardait que lui. Par ailleurs, il avait cette fâcheuse manie de se méfier de tout et de tout le monde, et préférait ne pas s’attirer la hantise d’autres squatteurs pas spécialement ouverts d’esprit. Il avait l’habitude de régler ses problèmes rapidement, à coups de poings s’il le fallait, mais il préférait rester prudent. On ne sait jamais où la connerie peut mener certaines personnes. Il haussa un sourcil, amusé avant de lui accorder un demi-sourire, et quelque chose qui ressemblait plus ou moins à un clin d’œil. Il aimait qu’on le regarde, rien que pour flatter son égo déjà surdimensionné. Il s’éloigna un peu, faisant mine de se désintéresser du type sur sa barre, allant se coller à quelqu’un d’autre, tout en sachant que l’autre le regardait toujours. Il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort que lui : il n’avait pas prévu de lui accorder quoi que ce soit, mais il avait envie de le faire languir, par pur égocentrisme. Après quelques minutes, il revint se coller au podium, ses yeux bleus et un peu troubles accrochèrent à nouveau ceux du jeune homme. Zakhar laissa planer un instant, puis il tendit le bras, cherchant à attraper la bouteille de vodka qu’il avait dans les mains. S’il pouvait s’offrir une boisson gratuite, il était preneur.
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