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 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.

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Alyona V. Semenovitch
IDENTITY CARD

« Alyona V. Semenovitch »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyMer 21 Déc - 18:40


ALYONA VERA SEMENOVITCH
NOMS : semenovitch; PRÉNOMS : alyona vera; ÂGE : elle aura vingt-trois ans le 27 décembre; LIEU DE NAISSANCE : otradny ; russie ; STATUT : célibataire; ORIENTATION SEXUELLE :hétérosexuelle, je crois.; ÉTUDES / EMPLOIE :travaille à temps partiel dans une pâtisserie en tant que caissière; J'AIME PAS: les gosses de riches ♦️ les emmerdeurs ♦️ les violeurs et toute personne qui abuse d'une autre ♦️ l'autorité ♦️ les filles à papa ♦️ mon père biologique et ma famille d'adoption ♦️ les clients de la pâtisserie; J'AIME : la musique et le dessin (l'art en général quoi) ♦️ la solitude ♦️ les gens terre-à-terre ♦️ les tatouages ♦️ la teinture ♦️ la justice; CONFRÉRIE : squatteurs; CRÉDIT BANNIÈRE : paramore-daily@tumblr;

Taking picture of you :

Dossier #4302384

Nom :Semenovitch __Prénom :Alyona Vera

J’ai constaté, au fil de mes rencontres avec mademoiselle Semenovitch qu’elle est assez distante. Lorsqu’elle n’a pas confiance en son interlocuteur, elle adopte une position fermée et affiche un air impassible. Elle est difficile d’approche et assez susceptible. J’ai également constaté qu’elle méprise l’autorité. Juste à sa façon de me regarder lorsqu’elle est entrée dans mon bureau, j’ai vu qu’elle n’aimait pas se faire dire quoi faire. Ou peut-être était-ce mon statut. Je crois ne pas me tromper en affirmant qu’elle a également horreur de ceux qui ont beaucoup d’argent. Connaissant son lourd passé, c’est tout à fait compréhensible. De plus, mademoiselle Semenovitch est assez rude et froide lorsqu’elle entretient une conversation. Je ne saurais dire si c’est ainsi avec tout le monde, mais au cours de mes diverses consultations avec elle, j’ai remarqué qu’elle n’était jamais encline à la discussion. Elle répondait toujours par des phrases courtes. De plus, cette jeune femme est, selon mon diagnostique, inapte à vivre en société. Elle ne porte aucun intérêt envers les autres, se fout de leurs émotions et n’a aucune compétence sociale.

J’ai eu une conversation avec le père de ma patiente et voici ses propos :

« Alyona, ne me parlez plus de cette petite garce. Je ne veux plus avoir aucun contact avec elle. Elle est irrespectueuse, impolie et terriblement têtue. C’est l’enfant la plus difficile du monde, j’en suis certain. Elle est beaucoup trop sensible et pleure à rien. Elle n’est bonne à rien, elle n’est pas fichue de laver la vaisselle ou de faire du ménage. Franchement, je suis bien content de ne plus l’avoir dans les pattes. »

Enfin, sa parole n’est peut-être pas la plus fiable, compte tenu des sentiments haineux de l’homme envers sa fille. Pour avoir une vision plus objective, du moins je l’espère, j’ai eu une conversation avec quelques membres du centre d’accueil ou fût hébergée Alyona. On m’a affirmé que malgré sa timidité, elle est une fille bien sage, calme et qui est ordonnée. On m’a aussi dit qu’elle est une artiste, ce que je peux confirmer. Je lui ai demandé une fois de me décrire comment était sa vie avant qu’elle entre en centre et au lieu de me la décrire, elle me l’a dessinée avec une justesse du détail horrifiante. Et j’ai eu l’immense honneur de voir quelques-uns de ses croquis et c’est tout bonnement magnifique. Je crois que c’est une façon pour elle de s’exprimer sans pour avoir à prononcer un mot ou faire un son, ce qu’on lui a toujours enseigné. J’ai aussi pu constater qu’Alyona est un être constamment à la recherche de perfection. Il faut que tout soit fait le mieux possible, avec le plus de justesse.

Bien qu’elle semble timide, Alyona est une personne qui sait s’affirmer. Quand elle n’aime pas quelque chose – ou quelqu’un – elle le clame haut et fort. De plus, elle est quelqu’un de très réaliste et, malgré son jeune âge, a perdu toute illusion et toute foi en l’être humain et sa bonté.

Suite à un devoir que je lui ai demandé de faire, j'ai pu savoir quels étaient les rêves de cette jeune femme. Sous la catégorie aspiration, il était écrit : "быть довольный" (être heureuse). Elle avait également écrit qu'elle voulait devenir artiste. J'en ai discuté avec elle et c'est dessinatrice qu'elle aurait voulu être, mais elle a réalisé qu'elle ne pourrait probablement pas en faire un métier et surtout en vivre. Elle qui croyait qu'elle n'avait pas le talent. Preuve d'un grand manque de confiance en soi.

Malgré toutes ces séances, je ne crois pas avoir réussi à cerner totalement qui est Alyona. Elle est, à mon avis, un être beaucoup plus complexe que ce que je viens de décrire et il est impossible de la connaître totalement.
Rapport du Dr Olya Baranov ; psychologue


COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : j'étais skyler sur rtd (a) ; PSEUDO : vulture; ÂGE : 18 ans; PRÉSENCE : 3/7; SUR TON AVATAR :hayley williams; TON PERSO C'EST : uune invention; CODE DU RÈGLEMENT : alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2774444739 ; UN PETIT COMMENTAIRE : ♥️ ;


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Alyona V. Semenovitch
IDENTITY CARD

« Alyona V. Semenovitch »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyMer 21 Déc - 18:40


The pursuit of happiness :




you treat me just like another stranger

27 décembre 1988 ; Otradny ; Russie

À 1118 kilomètres de Moscou, capitale de Russie, dans une petite ville d’environ cinquante mille habitants nommée Otradny, à exactement vingt-trois heures quarante-deux, naquît une jolie petite fille. Pourtant, à peine la famille était-elle formée qu’un grave accident survint.

« Monsieur Semenovitch, je suis désolé. Votre femme n’a pas survécu à l’accouchement. »

Et le père du nouveau-né tomba à genoux, suppliant un quelconque dieu pour que tout ceci ne soit pas vrai. Il priait de toutes ses forces, de tout son âme pour que sa femme se réveille, que les médecins puissent la sauver. Pendant pas moins de vingt minutes, il resta là, agenouillé sur le sol froid de l’hôpital, les gens ne se souciant pas de lui. Puis, une infirmière l’aida à se lever et l’emmena voir sa девочке, si vous préférez, sa petite fille.

Bien que pour un instant, une éclaire de colère traversa les yeux du père, l’émotion sur son visage laissait entrevoir la joie. Évidemment, elle était teintée de peine, ce qui est bien compréhensible.

« Алена. Алена Вера Семено́вич. »

Traduction:
 

C’était madame Semenovitch qui avait choisi ces prénoms pour sa petite fille. Elle les adorait. Monsieur avait décidé de les garder pour honorer la mémoire de la défunte. Après avoir effectué les tests de routine, on laissa la petite fille aux bons soins de son père. On ne l’aurait pas laissée partir si l’on avait su ce qui adviendrait du poupon au fil des ans. Allons-y chronologiquement, pour ne pas nous perdre.

Alors. La petite fille rentre à la maison, tout semble beau. Enfin, c’est un petit appartement pas très propre, après tout papa et maman n’avaient pas de gros revenus, donc il n’y avait que le strict minimum. On avait aménagé un petit coin, pour le futur enfant de cette famille, dans la plus grande pièce qui servait de chambre aux côtés du lit des deux adultes. Le ciel s’assombrit et le père déposa la petite dans son berceau. Il attendit qu’elle s’endorme avant de s’allonger dans son propre lit. Il se tourna quelque peu afin de se retrouver sur le flanc gauche et fixa le vide, là où il aurait dû voir le visage de sa bien-aimée. Il pleura pendant une heure, si ce n’est pas plus. Alyona était paisiblement callée dans les bras de Morphée, inconsciente du drame qui était survenu aujourd’hui, du sacrifice qu’a du faire sa mère pour la mettre au monde. Au petit matin, ce fut par des pleurs que le père se fit réveiller. Il alla donc prendre sa petite fille et tenta de la calmer du mieux qu’il put, mais ce ne fût pas un succès. Si seulement sa mère était là. L’homme soupira et secoua légèrement l’enfant. « Non mais tu ne peux pas la fermer ta gueule? »

Et voilà, ça commençait déjà. Pourtant, l’enfant ne cessait pas de pleurer. Le père, visiblement découragé assied l’enfant sur le sol et parti chercher à manger pour la gamine. Il revint et la nourrit, pourtant ses larmes coulaient toujours.

« Закрыть вверх »

Traduction:
 







we started drowning not like we'd sink any farther

1991 à 1996 ; Otradny ; Russie

Les mauvais traitements, aussi subtiles soient-ils, ont commencés, comme expliqué plus haut, alors que la fillette n’était née que depuis deux jours. Le père secoua son enfant à plusieurs reprises, sans pour autant que ce soit avec violence. Il détestait la voir pleurer et ne savait jamais comment s’y prendre. Après tout, peut-être n’était-il pas fait pour être père? Peut-être devait-il la donner en adoption? Il ne savait pas. Elle était jeune après tout, peut-être que ce n’était que l’enfance qui était difficile, peut-être que ça irait mieux en grandissant. Il prit la décision de la garder parce qu’après tout, même s’il avait envie de la tuer parfois, elle restait le seul lien qu’il avait avec la femme qu’il avait aimé. Ce n’est pas pour autant qu’il la traitait avec respect. Ne croyez pas que d’avoir réalisé ceci le rendit plus humain, loin de là. En vieillissant, la brunette ressemblait de plus en plus à sa mère, ce qui troublait le père. Le véritable enfer commença alors que la petite n’avait que trois ans. La ceinture était l’objet favori de son père. Elle pleurait? Un coup de ceinture. Elle n’arrêtait pas? Un autre coup de ceinture. Évidemment, tout ceci laissait des marques. Le père ne sortait donc que très rarement avec sa fille. Elle était cloîtrée dans cet appartement miteux, comme une prisonnière. Si jamais c’était une nécessité, il y avait toujours l’option « camoufler les bleus avec le maquillage de maman ». Inutile de préciser que la petite fille n’avait pas d’amis, n’était pas non plus très loquace. Elle était bien trop effrayée par son monstre de père pour oser ouvrir la bouche et dire quoi que ce soit qui pourrait le contrarier.

Bien que la vie ne soit déjà pas facile, il faut évidemment que papa prenne goût à faire subir les sévices les plus terribles à sa fillette. À six ans, elle entretient donc sa première relation sexuelle. Ais-je besoin de préciser qu’elle n’était pas désirée? En effet, papa viole petite fille. Elle était étendue là, aux côtés de cette chose qu’elle se devait d’appeler père, bien endormie, lorsqu’il commença à glisser ses mains sur le corps de la fillette. Elle faisait semblant de dormir, pensant qu’il arrêterait. Après tout, c’était peut-être une façon peu commune de démontrer de l’affection envers quelqu’un. Pourtant, elle comprit que quelque chose clochait lorsqu’il fit glisser ses sales mains sous le pantalon de son pyjama – qu’il lui retira. Puis, ce fût le tout de sa petite culotte. La fillette fermait les yeux, priant pour que tout ceci s’arrête, mais la descente en enfer s’avéra longue et douloureuse. Les grosses mains de l’homme caressèrent malhabilement les parties intimes de la fillette puis remontèrent le long de son torse. C’est alors qu’il la pénétra. Il n’était pas tendre, ce n’était pas l’amour qu’il lui faisait, loin de là. La fillette se retint de ne pas crier. Elle savait bien ce qui l’attendait si elle exprimait le moindrement ses sentiments et si elle disait qu’elle avait mal. Alyona gardait les yeux fermés, priant pour que ce cirque s’arrête le plus vite possible. Finalement, après ce qui lui sembla une éternité, il se retira, la laissant à moitié nue. Il s’endormit paisiblement tandis qu’Aly’ restait allongée, pétrifiée et incapable de s’endormir.

Après cet épisode, les viols étaient presque monnaie courante chez les Semenovitch. Papa avait envie d’une relation sexuelle? Sa petite fille était là pour répondre à tous ses besoins. Elle était son esclave. Pourtant, lorsqu’elle atteint l’âge de sept ans, Alyona commença à poser des questions à son père quant à savoir où était мама, sa mère. La première fois qu’elle osa poser la question, l’inévitable se produisit. L’interrogation fût suivie par un coup de ceinture. Seulement, cette fois-ci, monsieur Semenovitch vint même à lancer une des deux lampes de la pièce dans les airs et elle alla se fracasser en mille morceaux sur l’un des murs. La petite prit peur et couru se réfugier dans la chambre, fermant la porte et s’y adossant de peur que la colère de son père n’empire.

La petite fille n’osa plus reparler de sa mère, le sujet était tabou. Pourtant, un an plus tard, la question lui échappa.

« Qu’est-ce qui est arrivé à maman? Elle est morte c’est ça? »

Encore une fois, la colère de son paternel fut infernale. Une dizaine de coups de ceinture et quelques gifles servirent de punition à Alyona. C’est également ce jour-là que le père sorti avec sa fille, après avoir bien camouflé ses bleus et autres cicatrices, et la laissa en centre d’accueil.

« Je ne suis plus capable de m’occuper d’elle. Je n’ai pas un assez bon salaire, je ne veux pas qu’elle vive dans la misère et je vois qu’elle est malheureuse. »

Telle était l’excuse qu’il avait donnée à la femme derrière le comptoir. Лежит. Et Alyona couru sur l’une des chaises qui étaient placées dans la salle, s’assied dessus et ramena ses jambes devant son torse, les entoura de ses bras et commença à sangloter. Il ne faut pas croire que, parce qu’elle était dans un centre d’accueil, elle était bien traitée. Encore là, ils avaient le strict minimum. Après tout, avec le nombre d’enfants qu’il y avait, c’était compréhensible. Ils étaient six par chambre, ce qui dépassait largement le nombre admissible. La première semaine fût extrêmement difficile pour la fillette. Elle qui n’avait jamais eu de contact humain, voilà qu’elle était entourée d’enfants. Elle restait pourtant toujours seule, dans son coin à observer les autres.

1998 à 2004 ; Otradny ; Russie

Par une journée pluvieuse du mois de novembre 1998, une femme demanda à parler à Alyona. C’est une petite fille craintive qu’elle trouva. Pourtant, lorsque la dame, Olya, lui demanda de la suivre, Alyona obéit. Après tout, c’est tout ce qu’elle savait faire. Obéir. Elles se retrouvèrent donc dans une salle mal éclairés. La dame demanda à Alyona de s’asseoir. Cette dernière s’exécuta puis, madame prit place sur l’autre chaise, faisant face à la gamine.

« Alors Alyona. Tu veux bien qu’on discute un peu? »

La petite resta silencieuse.

« Si tu n’as pas envie de parler, ça va aussi. »

Nerveuse, Alyona fuyait le regard de l’adulte. Elle ne voulait pas parler, elle voulait retourner là où elle était, dans son petit coin tranquille. Elle ne voulait rien d’autre que la paix. Elle voulait vivre dans son propre monde, bien plus beau que celui dans lequel elle vivait présentement. Parfois la nuit, avant de s’endormir, elle pensait à de jolies choses comme un papillon, une fleur, tout pour se changer les idées sinon elle cauchemardait. Elle rêvait que d’énormes monstres venaient la chercher et l’emprisonnaient. La vie n’était pas facile pour la petite. Elle en avait vécu des choses terribles, mais ne laissait pourtant rien paraître. Elle restait muette sur tout, n’approchait jamais personne et restait distante, déjà à l’âge de huit ans. Enfin, revenons-en à ce semblant de thérapie.

« Il n’y a vraiment rien dont tu aimerais me parler? Tu sais, tout ce que tu me dis, ça reste un secret entre nous. »

Toujours aucune réaction de la part de la fillette. La seule chose qui avait changé c’est qu’elle ne fuyait plus le regard de la dame. Alyona s’était contentée de regarder le mur en face d’elle, prenant soin d’éviter tout contact visuel, et le fixait. Ce petit jeu dura environ une heure. La jeune russe ne s’était toujours pas ouverte. Elle n’avait rien confié à la femme. Après tout, il allait falloir bien plus que de la douceur et une rencontre pour gagner sa confiance. Ces entretiens eurent lieu plus de cinq cent fois – nombre approximatif - en huit ans, mais jamais une parole ne fût prononcée par Alyona. Bien que la fillette grandisse et devienne adolescente, les spécialistes qui lui ont parlé croyaient bien arriver à la faire craquer, à la faire prononcer seulement un mot, mais jamais elle n’émettait le moindre son. Ils ont essayé une seule fois d’envoyer un homme lui parler, on croyait que ça changerait peut-être quelque chose. Tout ce qu’ils ont réussi à voir, c’est son changement d’attitude, la peur se lisait dans ses yeux. Alors là, et seulement là, ils ont compris. Elle avait quatorze ans à cet instant. Suite à ce semblant d’entretient avec l’homme, on a envoyé une nouvelle femme parler à l’adolescente.

« Alyona. »

L’intéressée ne daigna même pas lever les yeux. Elle ne bougea pas. Aucune réaction.

« Alyona, répéta la spécialiste. T’es-tu déjà fait violée? »

Question directe qui aurait mérité sans doute un oui ou un non, mais ils eurent droit à une tout autre réaction. Alyona daigna enfin bouger et fixa avec intensité la femme qui se tenait devant elle. Personne n’aurait pu le deviner, mais l’interrogée revivait toute son enfance en quelques secondes. Elle revoyait avec précision toutes ces fois ou son père avait posé des gestes horribles à son encontre. Elle sentait de nouveau ses mains sales sur son corps, entendait encore sa respiration forte et sacadée, sentait encore son souffle contre sa peau. Elle lâcha alors un hurlement qui aurait glacé le sang des plus braves hommes. Elle se leva ensuite de sa chaise et alla se blottir dans un coin, fixant le sol. On tenta de l’approcher, mais elle hurla encore. Voilà, on avait trouvé une partie du problème. Suite à cet incident, on tenta d’approfondir le sujet, mais Alyona était aussi muette qu’à la première discussion qu’elle avait entretenue avec Olya. On tenta divers approches afin de faire parler, de façon concrète, Alyona, mais rien n’y fit. Ce petit cirque dura jusqu’à ses seize ans, âge à laquelle tous croyaient qu’Alyona serait libérée de toute souffrance.







hope for me was a place uncharted and overgrown

31 décembre 2004 ; Otradny ; Russie

Point de vue ; Alyona

C’était trois jours après ma fête, enfin quatre vu l’heure. Je ne dormais pas, comme d’habitude. Ce lit me donnait d’atroces maux de dos et puis, l’odeur qui régnait dans la chambre me levait le cœur. Il était interdit de sortir de nos chambres après dix heures, onze pour les plus vieux comme moi, mais je n’arrivais vraiment pas à dormir. J’étais assise sur l’une des chaises de la salle commune et regardais par la fenêtre. Le paysage dehors était magnifique. La neige dans les rues, les lampadaires qui éclairaient les rues et les maisons pleines de vie, tout ça me faisait sourire. Pour être franche, j’étais également un peu jalouse. J’aurais voulu, moi aussi, pouvoir fêter, célébrer la nouvelle année avec ma famille… quoi qu’après mure réflexion, c’était mieux que je sois ici. Pourtant, j’ai vu ce couple qui marchait sur le trottoir. Ils ont regardés dans ma direction. Je ne sais pas s’ils m’ont vu. J’ai détourné le regard par réflexe. J’ai constaté qu’ils n’avaient pas remarqué ma présence parce qu’ils ont continués leur chemin. Je les ai suivis du regard et j’ai constaté qu’ils allaient dans un hôtel proche du centre ou je résidais. J’ai poussé un soupir lorsque je les ai perdus de vue puis suis retournée dans ma chambre et me suis endormie. Lorsque je me suis réveillée, quelques heures plus tard, la première chose qui m’a traversé l’esprit a été ce souhait d’avoir une famille pour le nouvel an.

C’était donc le 31 décembre. Il était dix heures du matin. Bien des familles fêtaient ou préparaient leur maison afin de recevoir leur entourage et célébrer le nouvel an. Pourtant, quelques familles, trois pour être exacte, passèrent la porte du centre ce jour-là. La première famille était constituée d’un homme dans la cinquantaine, d’une femme dans la même tranche d’âge et d’un enfant d’environ 16 ans. Je me doutais, simplement en les voyants, qu’ils ne m’adopteraient pas. Et j’avais raison. Ils n’ont même pas adopté en fait. C’est quatre heures plus tard, je crois qu’un couple est passé par le centre. Ceux-là, même s’ils avaient voulu m’adopter, j’aurais dit non. Ils avaient l’air vachement louche. Je crois que c’était deux junkies, mais je n’en suis pas trop sûre. Je crois que même la femme au comptoir d’accueil avait peur d’eux et ne les aurait pas laissés partir avec aucun des enfants qui fréquentaient le centre à ce moment-là. Et nous avons encore attendu. J’étais toujours assise dans mon coin, silencieuse. J’avais une tablette à dessin dans les mains, je dessinais des croquis des enfants qui se trouvaient dans la pièce. C’était à la fois beau et presque troublant de les voir si heureux. Après tout, ils méritaient tous de vivre dans une famille normale et saine, pas dans cet endroit pourri. Enfin.

Il y a eu cet autre couple qui est passé, il devait être près de dix-huit heures. Quand ils sont entrés, je les ai reconnus. C’était l’homme et la femme que j’avais vu par la fenêtre quelques heures plus tôt. Un mince sourire s’afficha sur mon visage. Je me disais que ce serait chouette qu’ils m’adoptent. Ils avaient l’air sympa et pas trop fortunés, mais pas paumés non plus, mais ce n’était que pur fantaisie. Qui voudrait m’adopter après tout. J’étais la fille muette de la place. Je faisais probablement fuir bon nombre de gens parce que quand ils entraient ici, moi je les fixais, j’essayais de voir qui ils étaient. Pourtant, eux, ils n’ont pas eu peur. Ils se sont avancés et se sont dirigés dans ma direction. À cet instant, quand je les ai vu marcher, j’ai espéré, mais juste un peu. Je savais trop bien que si l’on avait trop d’espoir, ce que l’on désirait ne se produirait jamais. Et j’ai eu raison. Ils m’ont choisi. Moi.

Évidemment, l’adoption n’étant pas aussi facile, ils ont dû rencontrer une psychologue pour voir s’ils étaient capables de s’occuper d’un enfant – de mon cas particulier surtout – et ils ont dû signer des tas de papiers. Je me souviens d’avoir vu Olya verser une larme lorsqu’elle m’a vu partir. Je dois dire que je m’étais aussi attachée à elle d’une certaine façon. Après tout, j’avais passé tant de temps avec elle. Je crois que plus personne ne comptait le nombre d’heures que j’avais passé en sa compagnie. Enfin, elle m’a serrée dans ses bras. Je vous jure, j’ai essayé de ressentir quelque chose, mais il n’y a rien qui se rapprochait d’une émotion chez moi. Et je voulais être heureuse de quitter ce trou à rats, mais je ne sais pas, c’est comme si ça me faisait ni chaud ni froid. Après tout c’est bien moi, la fille sans âme, sans émotion et sans cœur.

Là, ils m’ont reconduit à leur hôtel et m’ont demandé de les attendre là, bien sagement et qu’ils viendraient me chercher plus tard dans la soirée. Ils voulaient du temps pour annoncer la grande nouvelle – comme ils le disaient si bien – de mon adoption. Alors j’ai attendu. Il était quelque chose comme onze heures du soir. Je crois que je m’étais endormie. Ils m’ont réveillée et m’ont demandé de les suivre. L’endroit où se déroulait la fête n’était qu’à quelques minutes de marches et nous y arrivâmes rapidement. Là, je me souviens avoir vécu l’horreur. Il y avait trop de gens et ils voulaient tous me voir de plus près. Je crois que j’ai fait une petite attaque cardiaque à ce moment-là. Ils disaient tous à quel point j’étais jolie, tous sauf un homme. Il avait probablement déjà beaucoup bu, mais il disait la vérité lui. J’étais moche, j’étais en loques, je faisais pitié. C’était l’une des soirées les plus emmerdantes à laquelle j’ai dû faire face de toute ma vie. J’étais assise sur une chaise très peu confortable, je ne disais rien. Pas même un sourire. J’avais peur pour être honnête. Enfin, trois heures plus tard, mes nouveaux parents m’ont annoncés que nous quittions ce lieu, que nous allions nous reposer parce que nous avions beaucoup de route à faire pour nous rendre à Moscou. Le choc lorsque j’ai appris la nouvelle. Pourtant, j’étais un peu contente au fond de quitter ce petit village pourri.

Janvier 2005 au 16 novembre 2010 ; Moscou ; Russie

Donc voilà, nous avons dormi quelques heures puis avons pris la route d’assaut. Quatorze foutues heures pour se rendre à Moscou. Heureusement, j’ai pu dormir pendant le trajet, ce qui n’était pas le cas de Boris, mon papa d’adoption (ouais, c’est bien connu tous les hommes russes s’appellent Boris *out*) et de Ina, ma nouvelle maman. Nous arrivâmes à Moscou et lorsque j’ouvris les yeux, j’eus l’impression d’être dans un conte de fée. On aurait dit que c’était un château qui se dressait devant moi. HORREUR. J’ai toujours détesté les gens qui avaient beaucoup d’argent parce qu’ils n’avaient et n’auraient probablement jamais conscience de la réalité dans laquelle j’ai vécu pendant des années. Voilà maintenant que je me retrouvais dans l’une de ces familles.

Ils m’ont fait visiter leur manoir, parce que ça dépassait le stade de la simple maison, puis m’ont dirigé vers ma chambre. Urgh. C’était, encore là, hideux. Rose, du rose partout. J’aurais préféré un truc plus neutre, je ne sais pas, du gris, du noir, du rouge. Vous voyez un peu le genre? Enfin, j’ai fait semblant d’être heureuse, mais une fois seule, j’ai eu envie de vomir. Puis lorsque j’ai déposé les quelques articles que j’avais en ma possession soit un petit sac contenant le peu de vêtements que l’on m’avait acheté lorsque je vivais dans le centre et mon cahier à dessin – que je pris soin de dissimuler sous mon matelas, ma mère vint me voir avec excitation et me dit que nous allions magasiner, que j’avais besoin d’une robe pour la soirée. WHAT? C’est donc de force qu’elle me traîna dans de grandes boutiques pour me trouver une robe. Elle ne me montrait que des monstruosités. Des robes à froufrou, avec des tas de paillettes et des trucs roses qui auraient pu plaire à une gamine de cinq ans, mais pas à moi. J’ai finalement trouvé ce qui semblait être le compromis parfait. Une petite robe noire chic, mais qui ne faisait pas trop nunuche. Puis est venue la soirée en question. Encore là, c’était nul. J’aurais voulu mourir. Ce n’était pas la première fois que je le souhaitais d’ailleurs. J’ai espéré m’étouffer avec l’une des crevettes de l’encas qu’ils ont servis ou un truc du genre. Mais à mon grand malheur, rien ne s’est produit.

Le supplice dura environ quatre heures. Je vous jure, c’était l’enfer. Je n’étais pas des plus à l’aise dans ma robe, moi qui portais toujours des vêtements amples, me voilà dans une robe assez ajustée qui me plait moyennement. Une fois à la maison, par contre, je fus autorisée à l’enlever et à enfiler un de mes confortables pyjamas – qui ne manqua pas de déplaire à mes nouveaux parents. J’avais le pressentiment que la vie ne serait pas de tout repos ici. Entre les cocktails avec de la nourriture qui me donnait envie de vomir, prenant place dans des endroits luxueux ou je ne me sentais pas à ma place et les diverses réceptions à la maison, je savais que je ne survivrais pas bien longtemps dans cet univers. Il ne me fallait qu’un petit coup de pouce du destin pour me décider à partir.







I'll just make the best of everything I'll never have

17 novembre 2010 au 19 novembre 2010 ; période d'errance de Moscou à Saint-Pétersbourg ; Russie

C’est finalement le dix-sept novembre de l’an 2010 que j’ai décidé de quitter ce logis. J’en avais vraiment marre de tout. Mes « parents » toujours sur mon dos. Mais merde j’ai vingt-et-un ans maintenant. Et puis, ce qui est merveilleux c’est qu’ils ne remarqueront probablement pas mon absence. Je ne me suis jamais senti à l’aise avec ces deux adultes que je dois nommer « papa » et « maman ». J’ai toujours eu l’impression de faire tache dans le décor. Si vous verriez les photos de famille, vous comprendriez. C’était évident que j’étais adoptée et que mes parents auraient probablement aimé avoir adopté un cas un peu plus léger. Ils ne s’attendaient probablement pas à avoir à faire à une fille comme moi. Chiante, rebelle, solitaire et pas du tout fan de l’argent. Ils auraient probablement voulu une petite fille qui se serait complu dans cet univers matérialiste et je n’étais en aucun cas ce type de personne. Je ne le serai jamais d’ailleurs.

Je me souviens, le matin de ma « fugue » - si on peut appeler mon départ ainsi – ma mère est entrée dans ma chambre, me disant qu’elle et son mari devaient partis pour quelques jours dans un congrès hors du pays. Parfait. J’ai fait semblant d’être triste puis, une fois que j’ai entendu la voiture démarrer, j’ai fait mes valises. J’ai remplis mes sacs des vêtements qui me plaisaient le plus, j’ai amené le peu d’argent que j’avais – moi qui n’aime pas demander de l’argent aux gens, j’ai toujours refusé celle de mes parents d’adoption, et j’ai quitté la maison sans un seul mot. Après tout, je ne voulais pas que l’on me retrouve. J’avais envie de commencer, encore une fois, une nouvelle vie, mais cette fois-ci seule. Je voulais vivre comme bon me semblait. J’ai marché jusqu’à ce que mes jambes ne puissent plus me supporter. J’ai trouvé un petit coin à l’abri des regards et à l’abri du monde. Je me suis endormie. Le jour suivant, j’ai repris ma route. Encore une fois, j’ai évité les lieux fréquentés, j’ai emprunté les petites soutes, j’ai marché dans des champs malgré la neige et le froid. Puis, une femme m’a aperçu. Elle s’est arrêtée à ma hauteur et a baissé la vitre de la portière côté passager.

« Tu montes? »

J’étais hésitante, c’est vrai, mais j’avais toujours rêvé de faire les trucs sans me poser de questions, sans avoir à réfléchir. C’est dans cet état d’esprit que j’ai balancé mes sacs sur le siège arrière et que j’ai pris place à l’avant. Bien que nous fussions toutes deux silencieuses, une conversation fût initiée par la femme quant à savoir où j’allais. Je lui répondis que je n’avais pas de lieu fixe en tête, que je m’arrêterais là où elle s’arrêterait. Et voilà qui mettait fin à notre merveilleuse discussion. Après tout, je n’avais pas envie d’étaler ma vie à une inconnue, pas une fois de plus. Après plusieurs arrêts, c’est finalement le dix-neuf novembre que nous atteignirent la fin de notre magnifique périple. Destination finale? Saint-Pétersbourg. Pas mal.







I just want to feel something

19 novembre au présent ; Saint-Pétersbourg ; Russie

Me voilà donc dans cette grande ville. Je dois avouer que trouver mon chemin les premières semaines fût assez difficile, mais j’y suis parvenu. J’étais perdue, je m’en souviens très bien et j’avais peur tout autant que j’étais excitée à l’idée de pouvoir vivre par mes propres moyens, chose que je n’avais jamais pu faire avant. J’ai marché pendant je ne sais combien de jours et j’ai dormis sur des bancs de parc malgré le froid avant de finalement trouver cet endroit magique. Cette petite partie de la ville délabrée, sale, tout à fait mon genre d’endroit. Après tout, ça me représentait assez bien, non? Abandonné, au milieu de nul part, sombre. Je savais simplement en visitant ce petit arrondissement que je m’y sentirais bien. Et c’est le cas. C’est ma maison ici et je ne l’échangerais contre rien au monde. J’ai croisé ici quelques gens qui sont aussi paumés que moi, qui ne l’ont pas eu facile, tout comme moi et qui me comprennent. Enfin. C’était tout ce dont j’ai toujours rêvé et je l’obtenais enfin. Après vingt-et-un ans d’enfer constant, je trouvais mon petit oasis de paix. Le paradis, je n’allais pas le trouver en m’enlevant la vie – comme je le croyais auparavant, mais bien là. Réel, tangible et devant mes yeux.

Oh et il y a ce mec que j’ai rencontré il y a de cela quelques mois. Moi qui n’avais jamais éprouvé de réelle affection (ou un quelconque sentiment s’en rapprochant), voilà que je me surprenais à être agréablement bien en sa compagnie. Il a réussi, bien des fois, à me faire oublier que le monde dans lequel je vivais était une pure merde. Cheveux noirs, tatoués, style hors du commun, il n’a rien d’un gosse de riche. Il est simple, tout comme moi et nos conversations peuvent se résumer à des trucs vachement banals comme on peut discuter de sujets plus sérieux. C’est tellement fantastique d’avoir quelqu’un sur qui on peut compter. Bien qu’il ne vienne pas tous les jours au squat, on se rencontre souvent – enfin c’est lui qui vient, parce que je ne sais pas où il habite – et on rêve de refaire le monde. Sincèrement, il est ma plus belle rencontre jusqu’à ce jour. Je ne remercierai jamais la vie d’avoir fait en sorte qu’il soit une partie de ma vie. Oh et, parfois je travaille à une pâtisserie pas loin du squat, en tant que caissière. Je ne suis pas sûr que je fasse un très bon boulot, mais le patron me garde quand même.





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Kaytlin E.L Swann-Payne
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« Kaytlin E.L Swann-Payne »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : kaytlin elizabeth lula swann-payne.
→ ÂGE : 20 ans.
→ PAPIERS : 1076
→ LIEU DE RÉSIDENCE : primorski
→ SITUATION : en couple? amoureuse en tout cas.
→ BOULOT : je sers, joue et chante dans un bar du centre ville. j'ai arrêté mes études en journalisme parce que je suis allée en taule. j'aimerai bien vivre de ma passion, la musique



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyMer 21 Déc - 18:43

hayley alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 4205929361
bienvenuuuuuuuuuue I love you
bonne chance pour ta fiche alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515
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Alyona V. Semenovitch
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« Alyona V. Semenovitch »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyMer 21 Déc - 18:44

crystal alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 4205929361

merci I love you
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Kaytlin E.L Swann-Payne
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« Kaytlin E.L Swann-Payne »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : kaytlin elizabeth lula swann-payne.
→ ÂGE : 20 ans.
→ PAPIERS : 1076
→ LIEU DE RÉSIDENCE : primorski
→ SITUATION : en couple? amoureuse en tout cas.
→ BOULOT : je sers, joue et chante dans un bar du centre ville. j'ai arrêté mes études en journalisme parce que je suis allée en taule. j'aimerai bien vivre de ma passion, la musique



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyMer 21 Déc - 23:23

j'aime beaucoup ta transformation quand même alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515
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Alyona V. Semenovitch
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« Alyona V. Semenovitch »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 0:17

alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060 la chirurgie s'est bien très bien déroulée, aucun accident à déclarer (a) Arrow
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MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 2:11

Bienvenue I love you
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Alyona V. Semenovitch
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« Alyona V. Semenovitch »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 5:20

Merci I love you
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Levannà A.T. Novacek-Levy
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« Levannà A.T. Novacek-Levy »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Levannà Alice Thaïs Novacek-Levy - Mes parents ne pouvaient pas tomber d'accord entre le Russe et le Français... -
→ ÂGE : 21 ans
→ PAPIERS : 1090
→ LIEU DE RÉSIDENCE : Moskovski
→ SITUATION : Célibataire
→ BOULOT : Travaille chez un photographe en développement de pellicules.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 12:21

HAYLEY !!!! J'adore cette fille et Paramore alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 4205929361 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515
Bienvenue parmi nous ma belle et bonne continuation pour ta fiche. MERCI !!
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Hélios W. Davidovich
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« Hélios W. Davidovich »
Masculin
→ NOMS COMPLETS : Hélios Wladimir Davidovich
→ ÂGE : 18 ans, j'suis vieux, merde..
→ PAPIERS : 766
→ LIEU DE RÉSIDENCE : Moskovski arround...
→ SITUATION : Charmeur comme je suis, mon coeur est libre et... Bref je suis célibataire quoi.
→ BOULOT : Lycéen, et emmerdeur à mes heures perdus.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 12:27

Tu sais que j'adore les rousses, une questions, les rideaux sont assortis à la moquette ? alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2656539503 Arrow
Welcome en passant !
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MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 12:35

Hayley c'est juste la femme de ma vie I love you
Donc tu me gardes un super lien (a)
Et bienvenue alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3885497126
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Iris-Teddy L. O'Callaghan
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« Iris-Teddy L. O'Callaghan »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Iris-Teddy, Lucky, Victoire, Charlie, O'Callaghan
→ ÂGE : 23 ans
→ PAPIERS : 369
→ LIEU DE RÉSIDENCE : St petersbourg - Le squat
→ SITUATION : Célibataire, vide de sentiments, complètement seule. So Lonely ... Mais heureusement, y a Hélios sur la CB !
→ BOULOT : Organisatrice d'évènement, spécialement les mariages & conseillère en image.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 14:49

Je t'aime; je t'aime, je t'aime !!! alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3564577885 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2131143800 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2774444739
Tu me reserves un lien tu n'as pas le choix, tu m'as manqué !!!! alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2176505670 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2729217173
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Alyona V. Semenovitch
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« Alyona V. Semenovitch »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 19:11

Merci tout le monde pour cet accueil chaleureux alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515 Contente de voir que mon choix d'avatar plait aux gens alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2024809833

Hélios, si je te dis que roux n'est pas ma couleur naturelle, ça répond à ta question? alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 1220284797

Lou & Iris ; avec grand plaisir pour un lien I love you

Et Iris : MA CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARLIIIIIIIIEEEEEEEEE alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 4205929361 quel changement alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2774444739 tu m'as manqué aussi. alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2176505670
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Iris-Teddy L. O'Callaghan
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« Iris-Teddy L. O'Callaghan »
Féminin
→ NOMS COMPLETS : Iris-Teddy, Lucky, Victoire, Charlie, O'Callaghan
→ ÂGE : 23 ans
→ PAPIERS : 369
→ LIEU DE RÉSIDENCE : St petersbourg - Le squat
→ SITUATION : Célibataire, vide de sentiments, complètement seule. So Lonely ... Mais heureusement, y a Hélios sur la CB !
→ BOULOT : Organisatrice d'évènement, spécialement les mariages & conseillère en image.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 22:04

Quel changement ?! Je crois que tu t'es pas vu ! Franchement ! alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060
Moi, c'est pas si flagrant, toi tu passe quand même de Sexy-Robert à cette Bombas de Hayley !!! alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515
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MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyJeu 22 Déc - 22:07

Très joli prénom ! Bienvenue bon courage pour ta fiche alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 456023687 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2131143800
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Alyona V. Semenovitch
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« Alyona V. Semenovitch »
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→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyVen 23 Déc - 1:28

Merci I love you alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060
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Alyona V. Semenovitch
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« Alyona V. Semenovitch »
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→ NOMS COMPLETS : Alyona Vera Semenovitch
→ ÂGE : vingt-trois ans
→ PAPIERS : 144
→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyVen 23 Déc - 23:04

Je m'excuse du double-poste, mais ma fiche est terminée. alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3885497126 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3574378608
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MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyVen 23 Déc - 23:09

Maintenant, Skyler, il a un vagin et des seins alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060
C'est trop cooooooooooool Arrow


Bienvenue. Je suis fan de ton histoire, de ton pseudo & Hayler, jhgdsruihf vuinsjk dfxnvdk alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 4205929361
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Alyona V. Semenovitch
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→ ÂGE : vingt-trois ans
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→ LIEU DE RÉSIDENCE : vassilievski
→ SITUATION : célibataire
→ BOULOT : caissière, mais plus pour longtemps je crois.



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyVen 23 Déc - 23:10

Yep. haha alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060

Haaaannnn merci. j'ai vraiment bâclé la fin mais bon ... j'avais hâte d'en finir (genre j'aurais pu écrire encore une page ou deux sur WORD.)

Et tu me réserveras un lien de la mort, right? alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3574378608 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060 alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 4205929361
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MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptyVen 23 Déc - 23:13

Pff. Nawak.

Evidemment que j'te réserve un lien alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060 . en plus, j'crois qu'Aly & Alyo (Goooooooooosh. on est des génies sur c'coup là !), ont plusieurs points communs alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2124793060
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Kaytlin E.L Swann-Payne
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« Kaytlin E.L Swann-Payne »
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→ ÂGE : 20 ans.
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→ LIEU DE RÉSIDENCE : primorski
→ SITUATION : en couple? amoureuse en tout cas.
→ BOULOT : je sers, joue et chante dans un bar du centre ville. j'ai arrêté mes études en journalisme parce que je suis allée en taule. j'aimerai bien vivre de ma passion, la musique



MessageSujet: Re: alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life.   alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. EmptySam 24 Déc - 0:59

J'aime ton histoireeee alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515
je te valide ma belle alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2656539503 je te rajoute à ton groupe & te bloque l'avatar de la magnifique Hayley alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 2774444739

Have fun alyona Ҩ The thing is we fight every day to get through life. 3334638515
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